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     Au lendemain de l’indépendance, un certain nombre d’établissements supérieurs ont été crées pour concourir avec l’université à la formation des cadres des entreprises et de réalisation, des laboratoires et de l’administration, destinés à la construction et au développement du pays, tel est le cas de l’Ecole Nationale des Travaux Publics créée par l’état Algérien en 1966. C’est la première école de formation d’ingénieurs en bâtiment, travaux publics et hydraulique.

A sa création, l’école avait pour mission de produire un encadrement à même de garantir la construction du pays. Durant son parcours, long de plus de 3 décennies, l’Ecole a su relever le défi de s’adapter et avec harmonie à plusieurs réformes qui ont institué à chaque fois de nouvelles organisations.

Ainsi, en 1985, l’école qui fonctionnait initialement sous la tutelle du ministère des travaux publics est érigée en institut national de formation supérieure et passe sous une double tutelle. La tutelle pédagogique est confiée au ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique tandis que la tutelle administrative est exercée par le ministère des Travaux Publics.

Cette nouvelle organisation a amené l’ENSTP à engager un certain nombre d’actions qui lui ont permis de se déployer dans les domaines de la formation post-graduée et du développement de l’information scientifique.

En 1998, l’école devient établissement universitaire et passe sous la tutelle unique de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique. Ce dernier changement place l’école devant un autre défi qui est double :

puce carre Maintenir et fructifier son capital expérience gagné de ses liens et interactions avec le monde professionnel,
puce carre Prendre à une dynamique universitaire innovante.


L’ENSTP s’est forgée une dimension internationale, elle a permis la formation de 2500 ingénieurs nationaux et plus de 200 ingénieurs étrangers provenant des pays frères arabe et d’Afrique (Tunisie, Syrie, Mauritanie, Mali, Burundi, Sénégal, Cameroun, Tchad….).